Benjamin Davido Famille
Benjamin Davido Famille – L’année 2023 commence de manière familière : une épidémie de Covid-19 en Chine inquiète les professionnels de la santé quant à une pénurie d’approvisionnement, et aucun plan concret n’a été élaboré pour lutter contre la propagation mondiale rapide du virus et de ses nombreuses variétés.
Quelle doit être la stratégie de santé publique du gouvernement français face à cette neuvième vague de coronavirus, alors que les mesures destinées à renforcer les gestes barrières ont pratiquement disparu ? Entretien avec le Dr Benjamin Davido (infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches).
Pourquoi pensez-vous que les mesures anti-Covid actuelles sont insuffisantes si elles n’existent pas ? (Medscape).
Dr Benjamin Davido : Nous aimerions tourner la page de l’épidémie de Covid-19 qui sévit depuis maintenant trois ans, à partir de l’année 2023. Néanmoins, le virus est là pour rester et réapparaîtra souvent avec ses corollaire de nouvelles variétés et sous-variantes ; en fait, on pourrait même parler aujourd’hui d’épidémie car le virus n’est pas de nature cyclique.
En une semaine seulement, nous avons enregistré 33 203 nouveaux cas de Covid-19. C’est une augmentation de 67% des niveaux de pollution. Selon l’expert en maladies infectieuses Benjamin Davido, “nous sommes entrés dans une période un peu plus nette qui reflète également l’engouement des fêtes”. C’est la même histoire que nous entendons depuis des années, juste répétée”, dit-il.
Un infectiologue du nom de Benjamin Davido a été invité à faire un reportage sur l’épidémie du virus Covid et l’apparition d’une nouvelle sous-variante baptisée “Centaure” sur l’émission Matinale de CNEWS. La sous-variante « Centaure » de BA.2.75 pourrait-elle devenir la forme dominante dans un futur proche ? Sur la base de l’historique des variantes de Covid-19, c’est l’évaluation faite par l’expert en maladies infectieuses Benjamin Davido. Cette version, affirme-t-il, a une contagiosité supérieure.
“Comme pour toute nouvelle variante qui apparaît, nous ne savons pas grand-chose”, dit-il, avertissant que cette septième vague est sous-estimée. Car, comme le rappelle avec justesse Benjamin Davido, “il y a encore plus d’une centaine de morts par jour” dus au covid-19.
25 000 vies ont été perdues depuis janvier
Mais ce qui inquiète ce médecin en ce moment, c’est qu’une nouvelle variante fait son apparition sur le sol français au moment même où la population française dans son ensemble devient moins immunisée contre la maladie.
“La plupart des Français ont été vaccinés au début de l’année, donc d’ici septembre, l’immunité sera probablement très faible”, ont-ils déclaré. Selon Benjamin Davido, il existe une possibilité réelle que la nouvelle sous-variante BA.2.75 se répande dans toute la France et y devienne finalement la souche dominante.
En fait, ce dernier pourrait être tout aussi sévère que BA.2. Comme l’a dit un expert en maladies infectieuses, “Omicron n’est pas un virus de la grippe” car il a tué deux fois plus de personnes que la grippe malgré les efforts de vaccination et de surveillance.
SYNOPSIS DU PROFESSEUR BENJAMIN DAVIDO
Le cabinet du Dr Benjamin DAVIDO, infectiologue, est situé au 104 Boulevard Raymond Poincaré à Garches. Le médecin ne se soucie pas de la carte vitale. Les spécialistes des maladies infectieuses, ou « infectiologues », diagnostiquent et traitent les patients atteints de toutes sortes de maladies infectieuses, y compris celles causées par des virus, des parasites, des bactéries et des champignons. Aussi, il s’intéresse aux formes de maladies résistantes aux médicaments (par exemple aux envisageables).
Les cliniciens sont aujourd’hui confrontés à des bactéries plus résistantes aux médicaments, ce qui nécessite une sélection rigoureuse des antibiotiques et, parfois, des impasses thérapeutiques. L’objectif principal de cette étude est de déterminer l’efficacité de nouveaux antimicrobiens lorsqu’ils sont utilisés seuls ou en combinaison dans un modèle animal d’ostéomyélite (IOA) avec des entérobactéries multirésistantes.
En effet, les ostéites sont une infection particulièrement intraitable du fait de leur localisation. Avec ce modèle expérimental d’ostéomyélite, nous chercherons également un lien entre l’acquisition de gènes de résistance bactérienne et l’expression de la pathogénicité bactérienne.
En fait, il a été émis l’hypothèse que les EBMR sont moins virulents que les ES, ce qui peut expliquer pourquoi les infections à EBMR sont plus fréquentes chez les personnes âgées, polypathologiques et/ou immunodéprimées. Malheureusement, il existe un manque cruel de données sur l’efficacité des antibiotiques et des associations d’antibiotiques dans ces complexes IOA ciblant l’EBMR, ainsi que sur le rôle de nouvelles molécules censées stocker les carbapénémases.
En raison de la rareté des données publiées sur l’IOA au BLSE ou à l’EPC, la meilleure stratégie n’est pas codifiée et repose plutôt sur le jugement des spécialistes des centres de référence (CRIOA).
Nous étudierons l’approche thérapeutique optimale en comparant l’efficacité du traitement standard du méropéném à celle de combinaisons antimicrobiennes plus récentes et plus puissantes comme la ceftazidime-avibactam colimycine, la ceftazidime-avibactam fosfomycine ou la ceftazidime-avibactam seule contre un E. coli OXA -48 et dérivé CTX-M qui produit BLSE. Une telle action s’inscrirait dans un plan d’augmentation de la pertinence des prescriptions d’antibiotiques en identifiant la combinaison la plus bénéfique.
A l’heure où de nombreux Français s’apprêtent à partir en vacances, l’infectiologue Benjamin Davido de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches dans les Hauts-de-Seine tient à rappeler que le risque de contamination au Covid-19 est toujours présent.
L’infectiologue Benjamin Davido, référent Covid-19 à l’Hôpital Raymond Poincaré de Garches, a déclaré samedi 9 juillet sur franceinfo, “Il est important de rappeler que même si on voyage sans le virus dans ses bagages, on ne part pas en vacances .” Au cours de la semaine écoulée, une moyenne de 130 000 nouveaux cas ont été découverts chaque jour. Conseillez-vous de retirer votre masque dans les quartiers aisés ou à l’intérieur du pays, comme le rapporte franceinfo.com ?
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